Portrait 2 - Emile BUISSON

Mis à jour le 13/03/2024

Seconde Guerre mondiale – Guerre d’Indochine – Guerre d’Algérie

M. Emile BUISSON

Né en 1927 à Montbéliard, il a douze ans lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale.

Il travaille comme ouvrier automobile aux usines Peugeot de Sochaux entre 1941 et 1942. Recherché par les Allemands (il apporte son aide aux réfractaires du Service du Travail Obligatoire), il entre en clandestinité et s’engage dans les Forces Françaises de l’Intérieur, le 6 juin 1944.

En août 1944, il s’engage au 4e régiment de tirailleurs tunisiens, unité avec laquelle il prend part aux campagnes de France et d’Allemagne. Il est cité à l’ordre du régiment pour son courage. Le 27 septembre 1944, volontaire pour un poste de guetteur particulièrement exposé, il est blessé par éclats d’obus. Blessure dont il souffre encore aujourd’hui.

En janvier 1946, il signe un réengagement pour l’Indochine.

Il y effectue un premier séjour entre janvier 1946 et août 1947, affecté au 22e régiment d’infanterie coloniale. Il y gagne une nouvelle citation, pour son comportement au combat de Hoa Binh (février 1946). Arrivé en fin de contrat, il quitte l’armée fin janvier 1948. De retour en France, il travaille en Haute-Saône comme ouvrier agricole.

Toujours mû par une volonté de servir son pays, il se réengage pour quatre ans à l’intendance militaire de Nîmes en février 1949, et effectue un second séjour en Indochine, entre juin 1949 et octobre 1951. Il sert notamment au Tonkin, comme brigadier-chef au 4e régiment d’artillerie coloniale.

Rengagé pour quatre ans au titre du 2e régiment d’artillerie coloniale en décembre 1956, il est dirigé sur Alger, et promu Maréchal des Logis. Il prend alors part à la guerre d’Algérie. Le 9 avril 1958, il effectue une sortie à la tête d’un élément léger, obligeant un groupe rebelle à décrocher. Il est récompensé par une nouvelle citation à l’ordre de la brigade, avec attribution de la Croix de la Valeur Militaire.

Militaire, il sert ensuite au Sénégal.

Rendu à la vie civile, il exerce alors différentes professions, à Morvillars et Etupes.

Infatigable acteur de mémoire, M. Buisson a exercé, et exerce encore de nombreuses responsabilités au sein du monde combattant.

M. Buisson est titulaire de nombreuses décorations, dont la Légion d’Honneur, la Croix de Guerre 1939-1945, la Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs et la Croix de la Valeur Militaire.

Décorations :

Chevalier de la Légion d’Honneur

Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Croix de Guerre 39-45 avec étoile de Bronze (1944)

Croix de Guerre des TOE avec étoile d’argent (1946)

Médaille coloniale (1947)

Croix de la Valeur Militaire avec étoile de Bronze (1958)

Médaille Militaire (1958)

Croix du Combattant Volontaire avec agrafe « Indochine » (1986)

Croix du Combattant (1978)

Médaille de Reconnaissance de la Nation (1996)

Insigne des Blessés

Diplôme d’Honneur de porte-drapeau