La politique publique en faveur de l’égalité femmes/hommes est impulsée par la Secrétaire d’État en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, dans le cadre d’une approche interministérielle. Elle est déclinée dans les territoires sous l’autorité des préfets.
Basée sur des données chiffrées dans de nombreux domaines (à l’école, dans le monde du travail, dans l’espace public,etc.), la politique d’égalité cherche à réduire les inégalités existantes à la défaveur des femmes, aussi bien dans les faits – et l’on parle d’égalité réelle, que dans les droits – et l’on parle alors d’égalité des chances.
Pour y parvenir, deux approches complémentaire sont déployées :
-une approche spécifique avec la mise en œuvre de crédits dédiés, pour la réalisation d’actions en faveur de l’égalité,
- une approche dite « intégrée » dans l’ensemble des politiques publiques de l’État.
Ce travail commence dès l’école, mais il doit également être porté dans les familles, au sein des entreprises, dans les médias, les associations et les administrations publiques. Il repose sur un partenariat étroit entre l’État, les collectivités territoriales et les associations, que ce soit dans le cadre de la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, ou dans la promotion de la culture de l’égalité.
Protéiforme, l’ensemble des violences faites aux femmes (violences au sein du couple, violences sexuelles, mutilations sexuelles féminines, mariages forcés et prostitution) se caractérisent par leur ampleur et leur gravité. Elles représentent une atteinte grave aux droits fondamentaux de la personne et sont inacceptables.
La prévention et la lutte contre l’ensemble de ces violences constituent une priorité de l’action du Gouvernement, se traduisant notamment par un renforcement des dispositifs de protection des victimes, de prévention, de sensibilisation de l’ensemble de la société et de formation des professionnels concernés.
Pour asseoir cette dynamique, la France s’est engagée depuis de nombreuses années avec de nombreuses dispositions législatives comme réglementaires dans la lutte contre les violences, dont les plus récentes sont :
La loi du 3 août 2018 qui permet de :
- Allonger le délai de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur les mineurs, afin de laisser davantage de temps aux victimes pour porter plainte et de faciliter la répression de ces actes, notamment lorsqu’ils sont incestueux ;
- Améliorer la répression des viols et autres abus sexuels commis sur les mineurs de 15 ans, notamment lorsqu’ils sont commis par des majeurs ;
- Améliorer la répression des infractions de harcèlement sexuel ou moral, pour qu’elles puissent s’appliquer aux « raids numériques » ;
- Réprimer le harcèlement dit « de rue » en instituant une contravention pour outrage sexiste.
En 2019, l’association Solidarité Femmes 90 a remporté l’appel à projets organisé par la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité de Bourgogne – Franche-Comté. Deux jours de formation « pour sensibiliser au repérage et à l’accompagnement des victimes de violences conjugales » ont été organisés le 18 et 19 novembre à la Maison du peuple, regroupant 25 stagiaires issus de différentes professions (enquêteurs, travailleurs sociaux, etc.).
Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales organisé par le Gouvernement, plusieurs mesures ont déjà été déclinées dans le département, parmi lesquelles :
Solidarités Femmes accueille les femmes victimes de violences et leurs enfants, propose un accompagnement via des permanences d’écoute et dispose de 34 places d’hébergement « insertion ». 23 rue de Mulhouse – 90000 Belfort - 03 84 28 99 09
France Victimes tient des permanences d’aide aux victimes, porte le dispositif « téléphone grave danger » et réalise l’évaluation personnalisée des victimes, 20 rue Gaston Defferre – 90000 Belfort - 09 70 19 52 52
Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) tient des permanences d’accès aux droits, offre des consultations juridiques et propose accompagnement vers l’emploi des femmes en situation de vulnérabilité. 3 rue de Jules Vallès – 90000 Belfort – Entrée BIJ, 1er étage à droite - 03 84 28 00 24
L’égalité professionnelle doit permettre aux femmes et aux femmes de bénéficier d’un traitement égal en matière d’accès à l’emploi, d’accès à la formation professionnelle, de qualification, de classification, de promotion et de condition de travail. En outre, pour un même travail ou un travail de valeur égal, l’employeur est tenu d’assurer l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.
La loi Avenir Professionnel du 5 septembre 2018 prévoit la mise en place d’un index d’égalité professionnelle au sein des entreprises, avec l’objectif de soutenir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
L’orientation des filles et des garçons en chiffres :
- 26, 9 % des formations d’ingénieurs sont suivies par des filles contre 73,1 % des garçons
- 15 % des femmes travaillent dans le secteur numérique
- 84, 6 % des femmes suivent des formations paramédicales et sociales contre 15,4 % des hommes.
Et en 2019 ...