Sécurité routière : 18 mesures pour sauver plus de vies

Mis à jour le 29/03/2018

Après douze années de baisse continue de la mortalité routière, celle-ci augmente à nouveau depuis 2014. La route reste la première cause de mort violente du pays : 9 morts et 65 blessés graves par jour en 2016. L’année 2017 confirme cette tendance.
La vitesse est la première cause des accidents mortels en France (31 %), suivie de l’alcool, puis des stupéfiants (19 % et 9%).
Le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière).

Le Premier ministre a réuni le 9 janvier 2018, le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) en présence de 10 ministres et secrétaires d’Etat. Il témoigne de l’engagement de l’ensemble du Gouvernement pour sauver plus de vies sur nos routes.
La politique de sécurité routière est un impératif national qui doit mobiliser toutes les composantes de la société française. Parce que l'insécurité routière n'est pas une fatalité, une série de mesures a été prise pour infléchir la courbe de l’accidentalité routière de manière franche.

Trois axes majeurs pour la politique de sécurité routière du quinquennat ont été retenus :

  1. l’engagement de chaque citoyen en faveur de la sécurité routière ;
  2. la protection de l’ensemble des usagers de la route ;
  3. l’anticipation pour mettre les nouvelles technologies au service de la sécurité routière.

Ces trois axes renvoient à 18 mesures fortes dont

  • la baisse de la vitesse maximale sur les routes à double sens sans séparateur central,
  • une plus grande sévérité pour les conduites addictives et l’usage des téléphones mobiles en conduisant,
  • une protection accrue des piétons.

Lors de ce comité, le Gouvernement a souhaité engager des réflexions plus prospectives et a également décidé que :
- Les démarches engagées pour la sécurisation de l’espace routier européen seront poursuivies afin de mieux faire respecter les règles de circulation par les conducteurs de véhicules immatriculés dans un État membre qui circulent dans un autre État membre.
- En lien avec le ministère en charge de la sécurité routière, le ministère chargé des transports évaluera sous 6 mois des mesures à mettre en place pour renforcer la protection des passages à niveau qui pourraient consister en des équipements en feu rouge, en des renforcements de la signalisation et en l’augmentation du nombre de radars automatiques.

Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse :