Drogues : risques, dépendances et répression

Mis à jour le 22/05/2013

Depuis le 4 février 2004, le recherche d’usage de produits stupéfiants est systématique lors d’accident graves ou corporels.

Drogues : risques et dépendances

Toute consommation de drogue licite ou non licite comporte des dangers et peut provoquer une dépendance... ces dangers sont différents selon les drogues utilisées, les doses, les modes et les durées d’utilisation. Le danger est accru en cas d’association de plusieurs produits.
Les informations ci-dessous sont données à titre indicatif.

  •  Amphétamines (ou speed ou ice ou cristal)
    • euphorie, forte excitation suivie d’un état dépressif pénible - dépendance psychique très forte 
      • accélération du rythme cardiaque, hypertension, paranoïa, insomnie, agressivité, mort par surdose
  •  Cannabis (haschich, marijuana, huile)
    • euphorie, détente (1 à 2h), perception et attention modifiées - dépendances psychique variable et physique faible 
      • pour l’appareil respiratoire, en usage intensif : perturbation du système nerveux central et des autres organes
  •  Cocaïne
    • puissant excitant, euphorie, hallucinations, tremblement, sentiment de puissance - dépendance psychique forte 
      • défaillance cardiaque, détérioration des cloisons nasales, schizophrénie, paranoïa, contamination par voie intraveineuse (SIDA...)
  •  Crack (ou free base)
    • euphorie, excitation intense, hallucinations, comportements violents - dépendance psychique forte 
      • défaillance cardiaque, infarctus du myocarde, démence, état suicidaire, contamination par voie intraveineuse (SIDA...)
  •  Ecstasy (ou MDMA)
    • excitation, exacerbation des sens, modification de l’humeur, descente parfois difficile - dépendance psychique forte 
      • déshydratation, hyperthermie, à long terme : état dépressif grave, amaigrissement
  •  GHB (ou Gamma OH)
    • amnésie, état semblable à l’ébriété, délais d’actions très courts 
      • cas de coma lors d’une absorption simultanée d’alcool, problèmes respiratoires
  •  Héroïne
    • sensation brutale de plaisir suivie d’une phase de détachement et de léthargie - dépendance psychique et physique très forte 
      • affaiblissement général de l’organisme, contamination par voie intraveineuse (SIDA...), embolie, œdème..., coma et mort par surdose
  •  Kétamine (ou spécial K, ou kéta, ou spé, ou krystal)
    • hallucinations, effets anesthésiants, perte de sensibilité à la douleur - dépendance psychique faible 
      • asphyxie, troubles psychiques, neurologiques et digestifs, risque d’arrêt respiratoire et défaillance cardiaque
  •  LSD (ou acide ou trip)
    •  modifications sensorielles intenses, hallucinations, délire, descente difficile - dépendance psychique variable 
      • accidents psychiatriques graves et durables, altération de l’état général
  •  l’utilisation des solvants (éther, colle, solvant industriel...) peut s’avérer très grave ;
  •  les champignons, la belladone, le datura sont des hallucinogènes et délirogènes pouvant provoquer des accidents psychiatriques graves ;
  •  le protoxyde d’azote ou gaz hilarant peut entraîner des troubles neurologiques et des réactions chimiques dangereuses avec d’autres produits ;
  •  les médicaments psychoactifs (antidépresseurs, tranquillisants, somnifères...) mal utilisés, peuvent être destructeurs de la personnalité, entraîner une forte dépendance psychique et des troubles du comportement ;
  •  le tabac et l’alcool sont également des substances dangereuses pour la santé pouvant entraîner une dépendance ^psychique et physique très forte, l’alcool augmente l’effet des autres drogues.

Répression

La loi n° 495 du 12 juin 2003 renforce la lutte contre la violence routière et alourdit les peines d’emprisonnement et amendes pour les conducteurs sous l’usage de plantes ou de substances classées comme stupéfiants.

La production, la détention, la consommation et la vente sont passibles de sanctions prévues par la loi.

L’usager de stupéfiants encourt 1 an de prison et / ou 3750 € d’amende. L’obligation de se soigner (injonction thérapeutique) peut être proposée par le juge.

Le trafic peut donner lieu à de fortes peines, allant jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité et 8 millions € d’amende.